Les Archives du Club.Art


Brigitte Haentjens vous convie à l'expérience:

La Cloche de verre
15 décembre 2004
20h00

Théâtre Quat'Sous
100, avenue des Pins
Montréal
 

"À travers La Cloche de verre d’après le livre de Sylvia Plath, j’ai voulu continuer à explorer l’identité féminine. Ce qui m’a intéressée particulièrement, c’est le travail sur la dislocation du corps féminin. Nous avons donc cherché à rendre compte d’un corps féminin sous contraintes (celles de son époque, celles de la normalité, celles du modèle dominant) et nous avons voulu que le corps ait toujours sa vie propre indépendante. Ainsi, nous avons cherché à créer une dichotomie entre le corps de l’actrice/héroïne et le texte. Le texte étant écrit dans une langue limpide, précise, avec beaucoup d’humour et de légèreté, je pensais que l’angoisse devait être générée pour le spectateur par la contrainte du corps, qui a ainsi sa vie propre indépendamment de ce qui est raconté."

Brigitte Haentjens

Née et formée en France où elle a pu, chez Lecoq se familiariser avec les possibilités créatrices et théâtrales du corps, Brigitte Haentjens a entrepris une carrière de directrice artistique et de metteur en scène qui s’est déployée en Ontario français et au Québec. Au cours des dernières années, sa démarche de metteur en scène s’est signalée par sa singularité formelle et l’exigence de ses choix d’auteurs. À travers des lectures très subjectives de ces textes, elle explore particulièrement les fractures secrètes de l’identité féminine. Avec La Cloche de verre, c’est la solitude absolue de l’artiste et son exigence tout aussi extrême auxquelles elle souhaite redonner vie au théâtre.



Ça aurait pu être vrai

Paul Béliveau
Bertrand Bergeron
Jean-Sébastien Trudel
et Lise Vekeman

vous proposent un événement inspiré de l'exposition
Apparence de faux
du peintre Paul Béliveau
(au
Centre d'exposition de Baie-Saint-Paul, du 26 juin au 19 septembre 2004) et du collectif de nouvelles
L'Atelier des apparences
paru aux éditions
L'instant Même.

"Vous êtiez dans l'atelier du peintre. Quelques retouches manquaient encore à la toile devant vous. L'un d'entre vous avait simplement remarqué que la première phrase du texte était trouvée. Pour le montrer, il s'était lancé sans trop y penser, seulement pour commencer, pour donner le ton. Or, dès ce coup d'envoi, les mots s'étaient avérés justes, s'étaient mis en place, avaient fait l'histoire. Vous étiez tous enchantés. (...) Tout aurait pu commencer de la sorte. Par une prise de conscience des origines du projet. Seulement, ça s'est passé autrement."

   
 

Groupe interdisciplinaire freudien de recherche et d'intervention clinique et culturelle

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