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Haïti : débat sur le WEB Lettre du Recteur de l'Université Quisqueya
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ACTUALITÉS
HAÏTIENNES
29 janvier 2010 |
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A Port-au-Prince, des amputations par milliers... (source: envoyée spéciale: Annick Cojean/http://www.lemonde.fr/) Ce fut du jamais vu. Des amputations par milliers. A la chaîne. Bras , mains, doigts, jambes. Sans radio préalable. Parfois sans anesthésiques ni antalgiques. Le plus souvent à ciel ouvert. Ou sous le seul éclairage d'une lampe frontale. Il fallait aller vite ; des milliers de blessés attendaient, et chaque minute comptait. Il importait d'être efficace ; on craignait la gangrène ; on savait qu'il fallait libérer les places au plus vite ; on se disait qu'il n'y aurait pas de suivi postopératoire. Alors,
dans le chaos, dans l'improvisation vertigineuse des premiers
jours sans grand loisir pour réfléchir, on a jugé
que sauver la vie méritait bien de sacrifier un membre. Mais quand on discute avec des médecins, des infirmières, des aides-soignants, le sujet est spontanément abordé, avec amertume, pour ne pas dire colère. "LES AMÉRICAINS, FIERS DE CET ABATTAGE" "Une équipe de médecins texans, déjà repartie, a causé des ravages et fait de la médecine de guerre", ose un médecin des pompiers de Paris, interrogé entre deux soins dans la cour de l'hôpital du Sacré-Cœur, encore encombrée de lits, perfusions, et tentes de repos. Il ne souhaite pas qu'on cite son nom – "on ne va pas déclencher un nouveau conflit France-Amérique !" –, mais il lance le débat. "L'amputation est un geste de sauvetage et de dernier recours, quand un membre est broyé ou quand menace la septicémie.. Mais les Américains l'ont rendue presque systématique, sans prendre le temps d'imaginer une autre solution, fiers de cet abattage leur permettant de se prévaloir de chiffres impressionnants de patients." Le docteur François-Xavier Verdot, chirurgien orthopédiste au CHU de Saint-Etienne et travaillant sous la bannière de Pompiers humanitaires français, ne désigne pas de coupables. Mais il n'est pas loin de faire le même diagnostic. "J'ai vu des fractures simples de bras, traitées par l'amputation, alors qu'on aurait pu les réparer. J'ai vu le résultat des "guillotines amputation" – c'est l'expression anglo-saxonne – et ces membres tranchés comme par un coupe-cigare. Le risque infectieux est énorme alors, car l'os est à découvert, et l'on n'a pas prévu une chirurgie secondaire pour modeler un moignon sur lequel pourrait être fixée une prothèse." Beaucoup de blessés reviennent donc, avec une plaie nécrosée qui nécessite une deuxième amputation. "Il faut alors couper plus loin, plus haut. C'est désolant." Sophie Grosclaude, une jeune chirurgienne orthopédiste française, engagée dans la Chaîne de l'Espoir, opère à la clinique Lambert , à Pétionville, dans la banlieue de Port-au-Prince. Elle non plus ne mâche pas ses mots. Elle revient "effarée" d'une discussion avec un chirurgien américain rencontré à l'hôpital israélien, qui pliait bagages.. "Je lui racontais que pour réparer les fractures, je faisais exactement comme en France, en posant des clous et des fixateurs externes dont on dispose désormais en grand nombre." Et alors ? "Il trouvait ça fou ! Il me disait: “A quoi bon ? Ce pays est trop pauvre. Il n'y aura pas de suivi médical sérieux de vos patients. C'est tellement plus simple de les amputer. C'est propre, définitif…”" La chirurgienne est bouleversée. "Il me parlait d'une sous-population ! D'un peuple trop peu évolué pour mériter la médecine des Occidentaux. Mais enfin, on ne tranche pas comme ça une jambe ! Si on n'est pas obligé de la couper, il faut se battre pour la garder. On n'est pas en guerre ! On peut revoir et suivre nos patients !" On peut surtout prendre le temps de la décision, bien plus que dans les premières heures. On peut se permettre d'attendre une prise en charge lourde (une greffe des tissus, par exemple) et un suivi de pointe que peu de structures peuvent faire. "Ça vaut le coup, tout de même, pour un enfant ou un adulte jeune, de refaire les pansements tous les jours pour lui garder un membre et lui donner un avenir social", dit avec conviction Denis Larger, médecin urgentiste chez les marins pompiers de Marseille. Certaines amputations sauvent bien sûr une vie, comme celle qu'il a pratiquée le jour même de son arrivée pour désincarcérer une jeune femme dont le bras était écrasé sous une tonne de béton. Conditions extrêmes d'intervention : "A plat ventre dans un trou de souris, bras tendu pour atteindre la victime." D'autres amputations ne s'imposent pas. Et mardi soir, par exemple, refusant la suggestion de leurs collègues américains d'amputer le bras d'une femme dont la fracture s'était infectée, les pompiers français l'ont fait transporter par hélicoptère sur le Siroco, le bâtiment français ancré au large de Port-au-Prince, où elle a été soignée. "IL FAUT UN SUIVI, TANT MÉDICAL QUE PSYCHOLOGIQUE" Président de Douleurs sans frontières (DSF), le docteur Alain Serrie, qui a pourtant connu d'autres théâtres de catastrophes, est bouleversé par l'incroyable dénuement des hôpitaux haïtiens et la perspective d'une génération d'infirmes et de mutilés. Oui, dit-il, il y a eu des tas d'amputés à la va-vite, remis à la porte de l'hôpital deux heures après l'intervention. "Où sont-ils aujourd'hui ? Il faut faire un listing ! Beaucoup risquent nécrose, septicémie, et doivent être recoupés. Il faut les retrouver. Il leur faut un suivi tant médical que psychologique. Ils vont affronter les sensations bien connues des “membres fantômes”. Beaucoup éprouveront des douleurs intolérables qui peuvent rendre impossible l'installation d'une prothèse…" DSF et Handicap International réfléchissent à un programme d'appels à la radio pour leur demander de se présenter dans les hôpitaux proches de chez eux. Ils envisagent aussi la création de centres dans lesquels on prendrait en charge ces souffrances si particulières. Médecins et infirmiers ont tous en tête des images de patients. Le docteur Grosclaude se rappelle ce petit garçon qui disait : "Je ne m'en sortais déjà pas avec mes deux bras. Alors avec un seul…" Le docteur haïtien Johnny Miller pense à cette petite fille affolée à l'idée qu'après avoir perdu sa main gauche, elle allait de nouveau se faire ôter trois doigts : "Comment ferai-je la lessive ?" Quant au docteur Vadot, il songe au chant triste entonné par une jeune fille amputée, toujours sous sédatif, sur la table d'opération : "Moi j'ai eu 18 ans, le jour du tremblement ; et j'ai perdu ma petite sœur, le jour de mon anniversaire ; ce fut le jour le plus terrible de ma vie ; ma maman, en France, ne sait même pas qu'elle a perdu sa fille ; et je suis encore là, amputée, 18 ans, le jour du tremblement…" http://www.lemonde.fr/html (voir l'article dans son contexte original) 20
janvier 2010
Haiti
- Etats-Unis/ Séisme/ Déploiement militaire Des soldats américains se déploient peu à peu à Port-au-Prince. 4 000 autres GI’s seront envoyés prochainement pour porter leur nombre à 15 000. Ils paradent fièrement dans les rues de la capitale haïtienne et dans les communes avoisinantes. Derrière leurs lunettes noires, les GI’s lourdement armés prennent position dans plusieurs coins stratégiques de Port-au-Prince tels que le Stade Sylvio Cator, l’Aéroport international Toussaint Louverture, l’Autorité portuaire national (APN) ou l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti. Ils sont plutôt bien accueillis par les membres de la population, à part peut-être cette jeune femme que les soldats empêchent de voir sa mère internée à l’Hôpital général. "Depuis ce matin, ils sont postés ici et empêchent les gens d’entrer sinon que les morts et les blessés" se plaint-elle. Les soldats eux demandent à la populace de circuler, rien à voir. "Fe back", "Vire", crie l’un d’eux. Devant les anciens locaux de l’ambassade américaine, au centre-ville, on a pu observer des soldats américains qui se promènent, entourés de badauds et de candidats a l’emploi que se prétendent traducteurs, médecins et tutti quanti. Haiti
- Etats-Unis/ Séisme/ Déploiement militaire Des soldats américains, dont le nombre s’élève pour le moment en Haïti à environ 12.000, commencent à se déployer à Pétion-Ville, commune située à l’Est de Port-au-Prince, a constaté HPN. Ces soldats ont déjà pris position dans différents quartiers de Pétion-Ville, dans des institutions telles des écoles, des églises. Quelques-uns rencontrés par Haïti Press Network, ont expliqué qu’ils sont ici pour des raisons humanitaires et sont venus ici satisfaire les besoins en médicament et en nourriture. Ces soldats américains, qui n’ont pas voulu révéler leurs noms, sont pour la plupart des jeunes hommes "prêts à apporter leur concours" à travers cette opération humanitaire en Haïti dont ils sont fiers de faire partie. Interviewé par HPN, l’un d’entre eux a affirmé n’avoir jamais vu pareil catastrophe d’où son enthousiasme de prendre part à cette opération et de voir dans quelle mesure il peut aider. A Pétion-Ville, commune partiellement endommagée par le séisme, les soldats circulent à bord de véhicules de guerre et parfois ils essaient de communiquer avec les sinistrés en dépit du fait qu’ils ne parlent que l’anglais. Les soldats américains sont déjà déployés dans plusieurs villes du pays dont Léogâne, Petit-Goâve, Grand-Goâve. Ils étaient hier mardi en route vers la ville de Jacmel détruite à 50% selon des experts sur place. Ce 19 janvier, les Gi’S ont parachuté de la nourriture et de l’eau pour les Port-au-Princiens, vivant pour la plupart dans des abris provisoires et des camps de fortune. Haiti
- Etats-Unis/ Port/ Réouverture Le port de Port-au-Prince, devrait ré-ouvrir en partie vendredi a assuré l'armée américaine. Le général américain Ken Keen indique: "Nous allons rouvrir le port au trafic commercial vendredi". "Nous avons mené des études toute la semaine pour nous assurer qu'il était possible de décharger des marchandises au port" dont le quai peut être utilisé "à 50% de ses capacités", a-t-il ajouté. L'accès
au port, sous contrôle haïtien, va permettre de désengorger
le trafic à l'aéroport Toussaint Louverture qui
ne dispose que d'une piste. Dans un premier temps le port sera opérationnel à 30%, mais l'armée américaine pense qu'il sera pleinement opérationnel dans 14 à 21 jours. Haiti
- Etats-Unis/ USNS Comfort/ Soins médicaux Le bateau hôpital USNS COMFORT est arrivé hier au large de Port-au-Prince, à l'origine un pétrolier, il a fallut 35 mois de travail pour le convertir en navire hôpital. Il
est doté de 1 000 lits et de 12 salle d'opération.
Entre 30 et 50 blessés sélectionnées par
les autorités haïtiennes parmi les cas les plus
graves, vont pouvoir y être soignés en même
temps. L'USNS COMFORT s'ajoute donc aux structures de soins déjà présentes, soit huit hôpitaux, dont la moitié sont des structures de campagne.
Séisme/ Réactions Nous vous proposons une liste partielle des nombreux dirigeants étrangers et personnalités d’envergure internationale ayant visité Haïti depuis la journée tragique du mardi 12 janvier qui a vu un violent tremblement de terre d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle ouverte de Richter emporter des dizaines de milliers de vies (au moins entre 100 000 et 200 000 morts). Ce cataclysme, d’une ampleur sans précédent dans la région, a aussi dévasté l’économie haïtienne, les institutions symbolisant le pouvoir d’Etat, les infrastructures, le patrimoine historique de Port-au-Prince ainsi que des milliers d’écoles, institutions universitaires, entreprises, églises et maisons particulières.
Haiti
- Etats-Unis/ Immigration/ Rumeurs
Haïti-Séisme : Des Haïtiens se massent devant les ambassades (Source : LC/Haiti Press Network) Si des Haïtiens laissent la capitale par voie terrestre ou maritime pour se réfugier dans les villes de province, d’autres se massent devant les ambassades à Port-au-Prince dans l’objectif d’obtenir un visa. En effet, après le passage dévastateur du séisme du 12 janvier dernier en Haïti causant jusqu’ici la mort de 75 000 personnes, 250 000 blessés et plus d’1 million de sinistrés, une véritable opération d’exode urbain est observé dans le pays. La peur, l’insécurité, l’absence de foyer, la hausse des prix des produits de première nécessité sont entre autres quelques raisons les poussant à se rendre dans les provinces. D’un autre côté, nombreux sont ceux qui se massent devant les ambassades (américaine, canadienne, française…) munis de leur passeport, espérant obtenir un visa. Les rumeurs vont bon train. Elles laissent croire que les ambassades délivrent des visas en veux tu en voilà. Rumeurs que le Consul général américain en Haïti avait démenties, précisant que le processus pour l’obtention d’un visa américain demeure inchangé. Quant à l’Ambassade du Canada, elle a fait état de son incapacité à accepter de nouvelles demandes de visas actuellement en raison du dommage causé par le tremblement de terre, une tragédie qui vient limiter les services offerts habituellement. Toutefois, dans certaines circonstances exceptionnelles, les membres de la famille immédiate accompagnant des citoyens canadiens évacués peuvent se voir accorder un visa. Dans une note parue cette semaine, l’ambassade du Canada a rappelé que les mesures d'immigration spéciales récemment annoncées ne s'appliquent qu'aux époux/épouses, aux enfants, aux parents, aux grands-parents et aux enfants adoptés de citoyens et de résidents permanents canadiens. Le membre de la famille canadienne doit parrainer la demande. Par ailleurs, il est demandé aux personnes prévoyant présenter une demande de visa de quitter l'ambassade jusqu'à ce que celle-ci soit en mesure d'accepter des demandes. « Nous travaillons à la reprise des services à une nouvelle adresse et nous fournirons prochainement de l'information à propos du lieu où vous pourrez présenter une demande ou poser des questions », lit-on dans la note. À l'heure actuelle, les demandeurs ne doivent pas se présenter à l'ambassade, mais plutôt communiquer avec leur répondant au Canada, à qui on demande d'aviser le Télécentre de CIC par téléphone, au 1-888-242-2100 (au Canada seulement, de 7h à 19h [HNE], du lundi au vendredi), ou par courriel, à question-Haiti@cic.gc.ca. Séisme/
Exode/ Province Selon une note émanant des autorités gouvernementales, des autobus reliant Port-au-Prince et des villes de province sont mises gratuitement en divers points de la capitale à la disposition de tous ceux-là qui veulent quitter la ville. Si cette annonce est bien accueillie par certains, elle laisse d’autres indifférents. Ces derniers indiquent qu’ils préfèrent rester dans la capitale espérant des opportunités économiques, qui selon eux, sont à venir. A l’instar de plusieurs milliers de Port-au-Princiens, Jean Michel Louis, un jeune homme dans la vingtaine, a tout perdu. Il n’a ni maison, ni nourriture, ni vêtement. Comme plusieurs centaines de résidents de la périphérie de Delmas 60, il loge depuis mardi sur la terrasse de la primature. Pourtant, l’annonce du gouvernement ne lui intéresse guère. Originaire de Jérémie, Jean Michel Louis refuse de se faire à l’idée de se réfugier là-bas. "Je ne veux pas aller à Jérémie. Qu’est-ce que je vais faire? Dormir et manger! Non, je veux plus que ça", a rétorqué le jeune homme. En attendant, depuis l’arrivée des "Marines", des centaines de badauds se massent devant les locaux de la nouvelle base de la mission onusienne brandissant des certificats justifiant leurs compétences en interprétariat, secourisme, chauffeur et autres. Après le désastre qui a frappé la capitale haïtienne, des riverains sont partagés entre le désir de partir et de rester. Certains chefs de famille ont envoyé leurs proches en province et restent eux à Port-au-Prince. Sauvetage/
Fin des opérations Elisabeth Byrs, la porte-parole de l'OCHA indique que "Les équipes sont toujours sur place et continuent de rechercher des survivants" et "Aucune piste n'est négligée et les secouristes ont travaillé autant le huitième jour que le premier, l'effort n'a jamais diminué" Selon
Elisabeth Byrs il y a toujours de l'espoir de retrouver un ou
des survivants. Bien que les chance s'amenuisent de jour en jours
les équipes de sauveteurs de l'ONU restent mobilisés.
Les États Unis fortement présent sur le terrain ont tant qu'à eux fait part de leur intention d'arrêter très bientôt les recherches de survivants pour s'attaquer entre autre au ramassage des corps. Haiti
– Suisse/ Forum économique mondiale Lors de la 44e édition du Forum économique mondiale (WEF) qui se tiendra en Suisse la semaine prochaine, reconstruire Haïti ravagée par un tremblement de terre le 12 janvier 2010 sera l’un des thèmes majeurs a débattre, a-t-on appris. Ce Forum économique mondial (WEF) réunira en Suisse le gotha international des affaires et de la politique, a indiqué le WEF. "Haïti sera en première ligne des discussions" avec une session plénière spéciale en présence de l'ancien président américain Bill Clinton. "En fait, nous allons lancer une initiative pour engager le monde des affaires dans la reconstruction d'Haïti", a-t-il plus loin annoncé. Davos en sera "le point de départ", a-t-il aussi précisé. Selon lui, l'objectif n'est pas de mettre en place une aide d'urgence mais plutôt d'impliquer les entreprises dans une reconstruction à long terme du pays, qui était déjà avant le tremblement de terre un des plus pauvres au monde. Il sera ainsi question d'investissements, de partenariats avec des organisations haïtiennes et de contacts "pour favoriser une croissance durable de long terme qui aidera la population haïtienne à sortir de la pauvreté", a précisé Robert Greenhill, un directeur du WEF. Activités
économiques/ Secteur privé/ Efforts Le secteur privé des Affaires a fait part mercredi tout un ensemble de dispositions pour aider à l'amélioration de la situation après le tremblement de terre meurtrier du 12 janvier dernier. Lors d'une conférence de presse des leaders de ce secteur autour du slogan "Ensemble aujourd'hui, ensemble demain", ils ont présenté leur vision de la situation post-crise, tout en se félicitant de l'accompagnement qui sera fournie par la mission onusienne et la police nationale en matière de sécurité. L'Association professionnelle des banques (APB) de concert avec la banque de la République d'Haïti (BRH), a annoncé la reprise progressive des succursales de banque. Le président du Conseil d'Administration de l'APB, Maxime D. Charles a indiqué que la reprise se ferait le lundi 21 janvier dans la plupart des villes de province et à partir du 23 janvier dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. "Les heures d'ouverture à la clientèle seront de 9 heures AM à 2Heurs PM et les guichets des banques seront ouverts exceptionnellement le dimanche 24 janvier afin de servir un maximum de clients", a fait savoir M. Charles, expliquant que dans le but de fournir un service équitable à la clientèle, les limites de tirage en espèces sont fixées provisoirement à 100 000 gourdes et 2 500 dollars américains par jour et par client. Des dispositions seront prises, a-t-il dit, pour gérer des situations particulières tel le cas de clients ayant perdu leurs pièces d'identité ou celui de personnes qui veulent récupérer l'argent de parents décédés au cours du séisme. Le président de l'Association nationale des produits pétroliers (ANADIPP), Randolph Rameau, a fait savoir que 30% des stations d'essence fournissent un service à la clientèle. Il invite toutes les pompes qui n'ont pas été affectées à recommencer à travailler dans la tranche horaire 7 heures AM/4 heurs PM. Il a donné la garantie qu'il y a du carburant disponible, que des tankers sont en route pour Haïti et qu'il n'y aura pas de hausse de prix. Un des responsables de l'Association des Industries d'Haïti, Richard Coles, a également fait savoir qu'il n'y a aucune raison pour que les prix des produits alimentaires augmentent et qu'il a des stocks disponibles pour encore plusieurs semaines. Pour ce qui concerne l'industrie du textile, il a informé qu'il s'agit du secteur le moins touché. Des 28 000 employés de ce secteur, 22 000 pourront reprendre leurs activités dès la semaine prochaine. Le président de Digicel Haïti, Martin Boot, qui parlait également au nom de Comcel/Voilà et de Haitel a estimé que le système de communication travaille à 80% de sa capacité et que des équipes sont à pied-d'oeuvre pour lui permettre de fonctionner à plein rendement. Il encourage les employés à se rendre à leur poste pour favoriser la performance du service à la clientèle. Le président de la Chambre de commerce et d'Industrie d'Haïti, Réginald Boulos, a souligné quant à lui que le secteur privé n'a demandé aucune faveur au gouvernement en fait de réduction des droits de douane ou de taxes à l'importation. "Nous faisons plutôt notre part en aidant les autorités établies à faire face à la situation pour mieux voler au secours de la population durement affectée", a t-il souligné, ajoutant que plusieurs chefs d'entreprises, ont déjà commencé à aider leurs employés, en leur fournissant des produits alimentaires, alors que d'autre sont prêts à leur verser 2 mois de salaires en janvier. Le président de la CCIH en profite pour condamner toutes les tentatives de marché noir et fait savoir que le secteur privé est solidaire de tous les efforts du gouvernement pour gérer la crise. Le Conseil national des télécommunications (CONATEL) informe pour sa part que suite aux dégâts causés à ses différents locaux, une cellule a été installée au No 97 de l'Avenue panaméricaine à Pétion-Ville dans le but d'assurer la continuité de ses services. Le Conseil communique les téléphones suivants: (509) 3454-0541-25160000- 37021414
Séisme/ Logement/ Villages Le ministre de l'intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé a annoncé aujourd'hui que le processus de relogement des sans abris a commencé, ils seront relogés dans des "villages" pouvant accueillir 10 000 personnes. Selon le ministre 100 000 sans-abris seront relogé dans ces "villages" qui sont en fait des des camps de toile. Certains seront montés près de Croix-des-Bouquets. Les casques bleus brésiliens ont d'ailleurs déjà commencés des opérations de terrassement. A terme les camps montés auront une capacités d'accueil totale de 400 000 personnes. Des fonctionnaires ont également expliqué que le gouvernement avait réquisitionné une trentaine d'autocars pour transporter les sinistrés vers le sud et le nord de Port-au-Prince. |
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