La
psychanalyse interpelle le sujet dans son rapport au sens et au
non-sens de sa vie, à la jouissance et à la mort à
travers la maladie, le sexe, l’angoisse paralysante et le
désespoir... Ce genre de questionnement fondamental d’un
être sur lui-même n’est pas du ressort des connaissances
scientifiques et universitaires par exemple. La cure psychanalytique
est une expérience qui fait appel au sujet et qui mobilise
ses ressources intimes pour résoudre ses problèmes
dans des choix libres et singuliers.
Partout
où la psychanalyse s’implante comme pratique clinique
s’impose la question de l’institution et de la politique
institutionnelle qui en garantissent l’éthique, les
pratiques cliniques et la théorie. La clinique psychanalytique
ne saurait être l’application d’un corpus de connaissances.
Les
institutions habituelles de production et de transmission de connaissances
se révèlent inadéquates pour la production
du savoir analytique et sa transmission. D’où la nécessité
d’une École de psychanalyse vouée à la
production du savoir analytique et à la garantie de l’acte
analytique. Le concept d’École proposé par Lacan
répond à cette nécessité.
L’École
freudienne du Québec en tant qu’école
d’allégeance lacanienne se consacre au savoir qui fonde
une éthique dont on attend des résultats dans la vie
des analysants, éthique qui prend en compte l’objet
qui cause le sujet.
À
lire: Une École pour la psychanalyse par
Willy Apollon [cliquer
ici]