Les conférences
de 2024-2025 porteront sur ce qui semble bien se présenter
comme une sortie de l’enfance de l’Humanité. Mais
une question s’impose alors, de quoi parle-t-on quand on évoque
ainsi l’Humanité? Nous en sommes encore en un temps où
chaque civilisation, voire pour ce qu’il en reste dans cette
mondialisation, considère que l’enjeu de ses visées
concerne l’Humain comme tel. Quant à l’Occident
qui nous alimente de ses valeurs et idéaux depuis la fin du
dix-septième siècle, le concept de l’Universel
y entretient la conviction que l’avenir de l’humanité
dépend de ses conditions et limites de réalisations.
Mais
les nouvelles générations dans tous ces collectifs culturels
animés par les valeurs et croyances de civilisation, ne semblent
nullement s’aligner sur ces chemins dont elles ne voient guère
où ils mènent. Au cœur des civilisations quelque
chose fait obstacle au croyable concernant leur souci de l’humain
que ces générations découvrent avec l’adolescence.
Elles soupçonnent, sans pouvoir les nommer ni les désigner
comme telles, ces frontières qui au cœur des civilisations
sont l’obstacle à toute humanité quand elles ne
servent pas à détruire l’humain. Tôt ou
tard ces générations font face à ces trois armes
de destruction massive que la mondialisation révèle
comme outils dont se servent les civilisations dans leur entreprise
de contrôle de l’humain que sont l’argent, le fusil
et le sexe. Pour le moment ces nouvelles générations
dans cette sortie de l’enfance qui les agite s’affrontent
au sexe sans réaliser que c’est juste une arme culturelle
accréditée par la civilisation où elles se trouvent
contre ce qui de cette humanité met en cause les enjeux de
civilisation.
Nous
ne pouvons aborder les questions suscitées par de tels enjeux
sans mettre au jour l’articulation difficile et toujours à
remettre en question entre le vécu subjectif des problèmes
par les individus et les contextes qui les déterminent mais
qui sont créés par des normes culturelles et des valeurs
de civilisations. Ainsi nous resterons préoccupés d’abord
par la question de la conscience en regard du collectif quant à
la sortie de l’enfance dans les enjeux de puberté où
les cultures refoulent la rupture de l’adolescence pour contrôler
les nouvelles générations. Cette problématique
centrale de la conscience fait question désormais dans la mondialisation
tant pour le scientifique que pour le philosophe. Elle nous guidera
dans ce débat sur l’humain qui nous préoccupe
tant.
Quatre
titres soutiendront notre attention dans ce cadre :
23
octobre 2024 - Le montage culturel du sexuel dans la structure
de la conscience individuelle.
18 décembre 2024 - La Conscience subjective
du féminin, une effraction esthétique du psychisme
5 mars 2025 - La Conscience humaine dans l’enjeu
éthique du masculin
7
mai 2025 - Le souci de l’humain dans la rupture de
l’adolescence, un impropre au dire
Willy
Apollon
Chaque
conférence débute à 19h30. Les conférences
auront lieu sur la plateforme Zoom. La veille de
chaque conférence les personnes inscrites recevront le lien
URL qui permettra de se joindre à la réunion.
Date limite d'inscription : 21 octobre 2024(250$CAN]
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