Deuxième
session
-
L’entrée dans le lien social et le hors-langage -
Le
langage qui soutient et organise les relations entre les membres
du collectif signe le mode sous lequel la culture distingue
ce qui est acceptable de ce qui est rejeté du lien social.
Ce qui est alors censuré et rejeté hors-langage
ne continue pas moins de mettre en cause la construction du
moi ou son acceptation par l’Autre, que la culture érige
en gardien du recevable. Une conscience collective s’institue
de la sorte réglant le « vivre ensemble ».
Il en résulte les conséquences éventuellement
ingérables d’une disparité entre le vécu
intime de l’être et l’image de soi qu’il
entretient dans le lien social.
Troisième
session
-
Première et deuxième enfances -
Le
vécu intime et créatif de la première enfance,
où le surgissement de la conscience de soi s’accompagne
d’une quête à l’objet insu, reste hors-langage
et donc inadressable malgré l’accueil et le souci
de l’Autre parental prisonnier des attentes et des valeurs
culturelles. Les modèles et les exigences culturelles
d’identification qui présideront aux conditions
de la formation du moi dans la deuxième enfance installeront
le refoulement qui se substituera tant à l’inadressable
qu’à la quête, objet de la conscience de
soi. La conscience collective et ses exigences définiront
désormais l’espace du possible où le jeune
enfant devra affronter l’univers de la puberté.
Quatrième
session
-
La structure de l’adresse -